1.Ré2 Ff6 (Fé7,Fd8?) 2.Rd1 Fç3 3.Fé2 Fa4#
1.Fé3 Fa4 2.Ff2 Fd2 (tempo) 3.Fg2 Fd1#
1.Rg2 F×f4 (Ff6,Fé7,Fd8?) 2.Th5 Fé3 3.Th3 F×é4#
1.Tfd5 Ff6 (Fé7,Fd8?) 2.é3 Fd4 3.é2 F×d5#
Fantastique économie (mérédith avec seulement trois pièces blanches) et position excentrée de la Tour noire d3 (il semble plus facile de travailler avec la Tour noire sur les cases centrales). L’harmonie est admirable : le Fou g5 intercepte tandis que le Fou ç6 mate. Toutes les interceptions ont lieu au même moment grâce à la même pièce, et tous les mats par l’autre pièce. Certes, 3…Fd1# n’est pas «pur» mais «économique». Quant à 3…Fa4#, il n’est pas non plus un mat pur mais il est « économique parfait ». Les deux autres mats sont modèles. Dans trois phases, l’interception est aussi une prise de contrôle, mais la nécessité d’intercepter est soulignée par le choix entre plusieurs coups blancs. Enfin dans la phase 1.Fe3! il faut noter que le coup 2…Fd2! est PUREMENT interceptant (une qualité qui n’existe que dans ce problème). Le Fou noir est activement utilisé dans deux phases et la Tour noire f5 dans les deux autres. Un seul léger reproche : le coup 1…Ff6 est répété une fois.
(Juge : Yves Cheylan)

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