Mémorial J-M. Trillon 2012
1. Section Rétros
N. DUPONT, M. CAILLAUD & M. RICHTER
Mémorial J-M. Trillon 2012
1° Prix
Premier Prix : Nicolas DUPONT, Michel CAILLAUD &
Mario RICHTER (JM11, Phénix 223 décembre 2012)
Une excellente partie justificative dans laquelle la règle féerique est
utilisée pour motiver la capture de quatre promotions
Schnoebelen,
dont deux en Dames ; en rétro orthodoxe il est impossible d’avoir des
Dames Schnoebelen (AF). Pour apprécier pleinement ce problème, il est
nécessaire de savoir ce qu’est une promotion « Schnoebelen », ce que
Denis m’avait indiqué il y a trois ans et qu’Andreï m’a opportunément
rappelé (JLS).
1.d4 é5 2.d5 é4 3.d6 é3 4.d×ç7 é×f2+ 5.Rd2 d5 6.é4 d4 7.é5 d3 8.Ré3 d2
9.Dh5 Fg4 10.é6 Ff3 11.é7 Rd7 12.é×f8=D Cé7 13.ç8=D+ Rd6 14.b4 T×f8 15.b5
Cg8 16.Fé2 d1=C+ 17.f×d1 f5 18.Cd2 f1=C+ 19.c×f1 Cç6 20.Dg6+ Rç5 21.a4
T×ç8
(
Juge : Andreï Frolkin & Jea-Luc Seret)
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2° Prix : Michel CAILLAUD & Nicolas DUPONT
(JM12, Phénix 223 décembre 2012)
3° Prix : Nicolas DUPONT (JM9, Phénix 223
décembre 2012)
4° Prix : Thierry LE GLEUHER (JM16, Phénix
223 décembre 2012)
Prix Spécial : Dmitrij BAIBIKOV (JM6, Phénix
223 décembre 2012)
1° Mention d’Honneur : Nicolas DUPONT (JM10,
Phénix 223 décembre 2012)
2° Mention d’Honneur : Alain BROBECKER (JM1,
Phénix 223 décembre 2012)
3° Mention d’Honneur : Paul RAICAN (JM3,
Phénix 223 décembre 2012)
1° Recommandé : Paul RAICAN & Vlaicu CRISAN
(JM7, Phénix 223 décembre 2012)
2° Recommandé : Paul RAICAN (JM2, Phénix 223
décembre 2012)
3° Recommandé : Axel GILBERT (JM15, Phénix
223 décembre 2012)
2. Section Directs féeriques
B. FARGETTE & J. ROTENBERG
Mémorial J-M. Trillon 2008
1° Prix
Premier Prix : Bruno FARGETTE
& Jacques ROTENBERG (T5, Phénix 223 décembre
2012)
Dans ce genre les Blancs doivent mémoriser correctement la position de
départ, car ensuite ils ne verront pas les Noirs jouer. Ils pourront
seulement proposer un coup. L’arbitre dira si celui-ci est accepté ou est
impossible (cas i), soit par illégalité (auto-échec), soit par obstruction
de la ligne blanche, soit, dans le cas d’un pion, lorsque celui-ci ne peut
pas prendre. Si l’arbitre accepte le coup d’un camp, celui-ci doit le
jouer. Si un coup joué résulte en une prise, l’arbitre signale «
prise
sur la case X». Ses annonces sont entendues par les deux camps, y
compris l’annonce éventuelle «
échec» après un coup accepté.
En regardant la position de départ, les Blancs ont vu que s’ils
capturaient le Fou noir, les Noirs devraient jouer T×g3. Etant informés
d’une prise sur g3 par l’arbitre, les Blancs pourront aussitôt mater par
C×g3#. Mais bien entendu, ils ne peuvent pas jouer tout de suite 1.F×ç6?
pat !
La chasse commence donc par
1.Fç4!
Dans la suite de la solution, les déclarations de l’arbitre sont indiquées
en caractères gras, les questions des Blancs sont suivies d’un ?, les
coups réels des Blancs sont en typographie normale, les cases où peut se
trouver le
Fou noir avant un coup des Blancs sont parfois listées
entre crochets [ ]. Un coup noir n’apparaît que s’il est entièrement
déterminé.
2.é×d7?
i 2.Rd5?
i les Blancs vérifient que le Fou n’est
pas en d5 (1) [b7, a8, é4, f3] 2.Rb6 (2) 3.Fa6 (3) 4.é×d7
i 4.Fç8
sans craindre 4...f×ç8 car le Fou noir n’aurait pu venir que de d7, et si
4.Fç8?
i 5.R×b7 et non 5.F×b7 pat.
La stratégie des Blancs consiste à positionner leur Fou en b7, mais en
s’assurant au préalable que le Fou noir n’y est pas, sinon il y aurait
pat. Il faut donc jouer maintenant 5.Ra6! (4) 6.Fb7 [Fou noir pas en a8]
7.Rb6 8.F×g2?
i sinon c’est mat car le Fou noir n’est pas en a8
8.Rç6?
i les Blancs vérifient que le Fou noir n’est pas en ç6,
8.Fç6 9.Rç5 10.F×g2?
i 11.Rd5?
i les Blancs vérifient que
le Fou noir n’est pas en d5, 10.Fd5 11.Rd4 12.F×g2?
i 12.Ré4?
i
12.Fé4 F×é4 13.R×é4 T×g3 14.C×g3#
(1) Si 2.Rd5 si
échec 3.R×ç6 sinon 3.g×h5?
i 3.f×g6?
i
3.é×f7? i 3.é×d7? i [b5, a6, é8] 3.Fa6 si
échec 4.R×ç6 sinon [b5,
d7, f7, g6, h5 le Fou noir ne peut être venu en é8 depuis b5] 4.g×h5?
i
4.f×g6?
i 4.é×f7? i 4.é×d7?
i 4.F×b5. Noter que si 2.Rd5
n’est pas précédé de 2.é×d7? le Fou noir peut se retrouver en ç8 avant
3.Fa6, ce qui serait fâcheux.
(2) Après 2.Rb6 si «
prise en g4» 3.C×g4 T×g3 4.Fd5 Tf3 ou Tg2
5.Cgé3 g4 6.Cg3#.
Si «
prise en f5» 3.g×f5 g4 4.~ sauf Fd5 T×g3 5.C×g3#
Si «
prise en é6» 3.f×é6 f5 4.g×f5 etc comme ci-dessus
(3) Si 3.«
prise en f1» 4.Fb7 5.F×g2#
(4) Si 5...Ra6 ?
i [b7, b5, ç4, d3, é2] 5.Fa6 (si Fa6 ? i 5.R×b7)
[Fou noir pas en b7] 6.Fb7 etc (13. C×g3#).
Si 5.Ra6 échec 6.Rb6 7.Fb7 (14.Cg3#) Si 6...F×ç8 7.Ra7! 8.é×d7?
i
8.Ra6? i 8.R×b7.
Toute la stratégie manoeuvrière caractéristique du
Kriegspiel
se révèle ici, avec une coordination rarement vue entre Roi et Fou. Une
oeuvre de grande ampleur, méritant largement la première place. (
Juge
: Maryan Kerhuel & Jean-Luc Seret)
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2° Prix : James QUAH (T7, Phénix 223
décembre 2012)
3° Prix : Bernard ROTHMANN (T9, Phénix 223
décembre 2012)